Des conférences très courues, des échanges riches et intenses, une participation remarquable des jeunes et des professionnels du secteur du numérique. Ouvert depuis mercredi 22 février, le Central Africa Digital Fair(CADIF), organisé sous le thème « la contribution de l’économie numérique à l’émergence du Cameroun et de la sous-région Afrique centrale », est entrain d’atteindre ses objectifs. Détails.
Après la belle cérémonie d’ouverture officielle du Salon du Numérique de l’Afrique centrale présidée mercredi 22 février 2023 par Mohamadou SAOUDI, Secrétaire Général du Ministère des postes et télécommunications représentant personnel de Madame le Ministre des Postes et télécommunications empêchée, ce sont les travaux de groupes qui battent leur plein au Palais des congrès, ainsi que l’exposition.
Hier jeudi 23 février par exemple, le public a répondu massivement présent à des ateliers importants notamment l’atelier sur l’impact du numérique sur le développement du Cameroun et de la sous-région Afrique centrale. Les échanges denses et riches ont permis au public d’être édifiés sur les avantages du numérique pour le développement des pays de la sous-région tant au niveau urbain qu’au niveau rural. Mais il a également été évoqué les freins et autres goulots d’étranglement qui jusque-là bloquent un meilleur rendement du numérique. C’est le cas par exemple du problème de l’énergie et celui des infrastructures.
Placé sous le Très haut patronage du Président de la république, Paul BIYA et organisé par le cabinet Opportunities in Africa, le Salon du numérique de l’Afrique centrale, Central Africa Digital Fair(CADIF), qui se tient du 22 au 24 février 2023, se positionne déjà comme un évènement de référence en matière de développement de l’industrie du numérique au Cameroun et dans la sous-région Afrique centrale. Son jeune promoteur Jean Calvin MENGOUMOU AYISSI s’est confié à Yaoundeinfo.com : « l’opportunité d’organiser un tel évènement chez nous ici au Cameroun, c’est de capitaliser le potentiel que représente l’économie numérique désormais dans notre société afin que cette économie numérique, cette nouvelle donne puisse effectivement contribuer au développement de notre pays, c’est ça le nec plus ultra de ce que nous voulons organiser » a-t-il déclaré avant d’ajouter que « les différents acteurs, les sociétés les start-up, et les administrations viennent démontrer leur savoir-faire. Pour les administrations, il s’agit de démontrer les différentes transformations de la digitalisation des services, expliquer au grand public ce que la transformation digitale a apporté dans les services administratifs ». Jean Calvin MENGOUMOU AYISSI indique qu’ « en ce qui concerne les start-up, nous avons fait venir les financeurs américains de tout bord, pour les mettre en relation avec ces différents investisseurs dans le but de nouer des échanges gagnants gagnants ».
Pour le Secrétaire Général du Ministère des Postes et Télécommunications Mohamadou SAOUDI, le CADIF est « un forum assez important qui permet à tous les acteurs, à toutes les parties prenantes de faire d’abord l’état des lieux pour voir effectivement quelle est la situation de la contribution de l’économie numérique au développement du Cameroun et de la sous-région. Et très particulièrement ce forum va se pencher sur certains aspects clés par exemple, quelle peut être la contribution de l’économie numérique pour la modernisation de l’administration publique et quelle peut être par exemple la régulation aujourd’hui avec le service financier mobile. Vous avez bien compris qu’il y’a plusieurs acteurs qui entrent en jeu, il était important que ce forum soit une plateforme de discussion pour permettre de voir comment on peut en même temps mettre en place une règlementation propice au développement du numérique. C’est une plateforme en même temps qui va permettre à tous les participants de réfléchir sur le développement de l’industrie du numérique au Cameroun et dans la sous-région et enfin c’est une plateforme qui va permettre à toutes les parties prenantes de pouvoir mettre en place un mécanisme qui va permettre aux gouvernements, aux Etats de l’Afrique centrale de travailler avec les partenaires du privé pour développer l’infrastructure et surtout améliorer la connectivité dans notre sous-région ».
Laure B.Bibi
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