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Salon du numérique d’Afrique Centrale (CADIF 2023) : Jean Calvin MENGOUMOU AYISSI « Nous avons pour mission de dynamiser le secteur des TIC au Cameroun »

Promoteur du Cabinet Consulting Opportunities in Africa, organisateur du Salon du Numérique d’Afrique Centrale, Central Africa Digital Fair(CADIF), Jean Calvin MENGOUMOU AYISSI dévoile les contours de cet évènement qui se tiendra du 22 au 24 février 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé sous le très Haut Patronage du Chef de l’Etat, Paul Biya. Entretien.

Comment est née l’idée d’organiser un si grand salon au Cameroun ?

Déjà il faut dire d’entame que le cabinet que je promeus et qui est l’organisateur de ce grand salon n’est pas à sa première initiative. Il y a trois ans nous avons initié les cérémonies marquant les 20 ans de téléphonie mobile au Cameroun qui se sont effectivement déroulées en 2021. Nous sommes là à la deuxième édition et nous avons pour mission de dynamiser le secteur des TIC au Cameroun. En ce qui concerne cet évènement qui est le premier grand salon du numérique d’Afrique centrale dénommé le CADIF Central africa digital fair, l’idée part de ce que nous avons constaté que les pays de la sous-région  s’étaient définis les caps pour l’émergence  et lorsque ces caps étaient définis nous nous sommes rendus compte que la donnée liée à l’économie neumatique n’était pas encore véritablement prise en compte, ce qui fait que de nos jours, l’économie numérique , s’est imposée pratiquement dans notre société au point que rien ne se fait ou ne se fera plus sans passer par le numérique. Nous nous sommes dit allons-nous encore atteindre l’émergence en 2035 ? (cas du Cameroun), avec cette nouvelle donnée qui est très importante, qu’est l’économie numérique qui contribue à beaucoup dans le PIB du Cameroun. Nous nous sommes donc dit qu’il fallait évaluer la plus-value de l’économie numérique pour atteindre donc cette émergence là  parce que les programmes de développement de nos pays sont faits sur les modèles classiques. Or la nouvelle donne mondiale nous amène vers le monde du cyberespace qui intègre l’économie numérique. Il y’a beaucoup de choses maintenant qui se passent dans l’espace cybernétique, nous nous sommes donc dit qu’aujourd’hui l’économie numérique fait partie intégrante des données qu’il faut prendre en considération dans les plans de développement. A quelle hauteur donc elle pourra contribuer à ce que nous atteignions l’émergence ? C’est donc cette problématique que nous avons posé sur la table. Nous avons monté un dossier, que nous avons adressé à la plus haute personnalité du pays en lui montrant le bienfondé, et nous avons une fois de plus eu cet honneur d’avoir le très haut accord du Président de la République pour que l’évènement que nous préparons ait lieu.

Pouvez-vous revenir d’avantage sur le bienfondé du CADIF ?

Le bien-fondé de cet évènement, c’est qu’à la fin de cette conférence que nous voulons organiser en marge de ce salon, nous voulons avoir des résolutions, un document qui sera la résultante de la cogitation de beaucoup d’experts. Ces résolutions qui vont être comme une boussole pour les prises de décisions dans le domaine de l’économie numérique  et dans ces résolutions ce que nous visons c’est que les résolutions soient les plus pragmatiques possibles pour qu’on ressorte que la plus-value que l’économie numérique aura dans les années à venir pour atteindre l’émergence soit véritablement ressortie et que les décideurs prennent véritablement en compte les résolutions que nous pourrons avoir lors de cette conférence.

Pourquoi partir du Cameroun pour organiser un évènement sous régional?

Nous avons fait une étude au niveau du cabinet, nous avons constaté que les problèmes liés à l’économie numérique sont pratiquement les mêmes dans la sous-région. Notre étude, notre analyse, s’est limitée à l’espace cemac, c’est pour cela que pour rejoindre la commission de la cemac qui promeut l’intégration sous régionale, nous nous sommes dit aussi que l’économie numérique est un facteur qui pourrait contribuer à cette intégration sous régionale. C’est la raison pour laquelle nous avons pensé qu’au lieu que cette technologie innovante soit pratiquée de manière disparate, il faudrait qu’il y’ait une certaine symbiose au niveau de la sous-région, afin qu’ensemble nous ayons un programme harmonieux pour que l’économie numérique participe effectivement à l’intégration sous régionale.

Pour finir,  vous annoncez la présence d’experts de la sous-région et au-delà…à  l’international.

Effectivement, nous sommes en train de contribuer au développement de l’écosystème du numérique au Cameroun et en Afrique centrale. Et pour qu’une technologie se développe dans une région donnée, il y’a les piliers, et parmi les piliers il y’a la formation des cadres. Et cette formation des cadres passe inéluctablement par l’apport des experts venus d’ailleurs. Et si vous regardez bien les pays dont sont issus ces experts ce sont des pays où l’économie numérique a déjà pris son envol, ce sont des pays développés. Donc quand nous les sollicitons c’est pour qu’ils nous apporter leur expérience, leur expertise, venir partager l’expérience que leur pays ont déjà traversée afin que nous puissions aussi copier cet exemple là pour que bien évidement cela nous serve. Mais il faut dire qu’on ne fera pas un copier-coller, on va copier mais en adaptant cette expérience là avec notre contexte sociopolitique.

Entretien avec Ericien Pascal Nguiamba Bibiang

 

 

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