Une fois de plus, le Cameroun est monté au créneau mercredi 5 janvier 2025 pour porter la voix du continent. Au menu, la lutte contre les maladies transmissibles.
C’est donc une fois de plus au nom des quarante-sept Etats membres du Groupe Afrique de l’OMS, que le Ministre de la Santé Publique du Cameroun, le Dr MANAOUDA Malachie a une fois de plus pris la parole mercredi 5 janvier 2025, à la tribune de cette 156ème Session du Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale de la Santé. Principal objet de ce Point 9 du Jour 3, une proposition de feuille de route mondiale, pour vaincre certaines maladies transmissibles à l’horizon 2030.
L’on retiendra que pour l’Afrique, un cadre régional a été établi à l’occasion de la soixante-onzième session du Comité régional tenue du 24 au 26 août 2021 à Lomé au Togo. Ainsi, pour la mise en œuvre de la feuille de route mondiale dans l’espoir de vaincre certaines pathologies dont la méningite d’ici 2030, l’Afrique envisage notamment l’introduction de MenAfriVac® dans la vaccination de routine ; la mise à jour, diffusion et mise en œuvre de lignes directrices et de modules de formation sur la surveillance, la préparation et la réponse aux épidémies de méningite bactérienne ; l’élaboration et la mise en œuvre de plans de lutte contre la méningite.
Pour clore son propos, le Groupe Afrique par l’intermédiaire du Cameroun , exhortera le Secrétariat de l’OMS à prendre des mesures fortes telles que la mobilisation des ressources nécessaires et l’implication des partenaires et nombreux donateurs pour soutenir le combat contre la méningite dans la région africaine ; le renforcement de la lutte contre les épidémies saisonnières de méningite dans la Région africaine et favoriser l’accès des vaccins aux populations les plus touchées ; la défense et le soutien de l’introduction de MenAfriVac® et du vaccin Pentavalent dans le programme élargi de vaccination de routine ; la facilitation de l’accès aux vaccins et aux médicaments grâce à une diminution des prix.
Caractérisée par l’inflammation des méninges (membranes protectrices du cerveau et de la moelle épinière), cette maladie, le plus souvent d’origine virale ou bactérienne, se transmet par les gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées des personnes infectées. Elle fait chaque année près de 250 000 morts, majoritairement en Afrique subsaharienne.
La stratégie proposée ici consiste donc en priorité à s’attaquer aux formes bactériennes aigües, qui sont les plus dangereuses et qui sont causées par le méningocoque, mais aussi le pneumocoque, Haemophilus influenzae de type b (Hib) et le streptocoque du groupe B.
Avec Clavère NKEN, (CELCOM MINSANTÉ)
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