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L’IMPACTDU COVID-19 SUR L’AGRICULTURE ET DES MESURES DE RESTRICTIONS SUR LES MARCHES ET SECURITE ALIMENTAIRE DES MENAGES AU CAMEROUN

L’IMPACTDU COVID-19 SUR L’AGRICULTURE ET DES MESURES DE RESTRICTIONS SUR LES MARCHES ET SECURITE ALIMENTAIRE DES MENAGES AU CAMEROUN

Pour plus d’information, vous pouvez contacter : LANGSI YELOMA Ruth Agro-Environnementaliste-Economiste Consultante en Développement BP: 2064 Tél: 00237 698881806/672337001 E-mail: nruth2000@yahoo.fr

Août 2020

Table des matières I. Contexte et justification………………………………………………………………………5 II. Approche de l’évaluation…………………………………………………………………….8 III. Analyse de l’impact COVID-19 et des mesures de restrictions sur l’économie nationale………………………………………………………..8 IV. Impact sur l’agriculture………………………………………………………………………..9 V. Quelques mesures proposées par L’UAOD Cameroun……………………….11 VI. Climat de méfiance entre les personnes et faiblesse des relations interpersonnelles…………………………………………………………………………………..12 VII. LES PRINCIPALES CONCLUSIONS………………………………………………………………13 VIII. Recommandations……………………………………………………………………………….….14 IX. Conclusion……………………………………………………………………………………………….16 4 I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION A l’instar de plusieurs pays dans le monde, le Cameroun est confronté à la pandémie du COVID-19. En effet, les premiers cas ont été signalés en mars 2020 et à la date du 24 juin 2020, 12592 cas actifs, pour 10100 guéris, 313 décès et 80000 tests réalisés. Pour permettre de circonscrire la maladie et d’éviter des contaminations des masses, un ensemble de mesures ont été prises par le gouvernement. Si ces mesures ont pour but principal de réduire la propagation de la maladie, elles ontet aurontprobablement des répercussions plus ou moins importantes pour les conditions des vies des ménages en général et des ménages confrontés à l’insécurité alimentaire en particulier. Les gens sont non seulement menacés par la maladie mais aussi par les conséquences économiques qui, pour certains, seront plus dévastatrices que la maladie elle-même. C’est dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19 que l’UAOD Cameroun a voulu mener une enquête pour connaitre l’impact de cette grave situation sanitaire sur l’agriculture au Cameroun. La pandémie de COVID-19 est en premier lieu un problème très grave de santé publique, et en deuxième lieu une épidémie qui est en train de causer de centaines de milliers de décès dans le monde. En raison de la crise, les gens ont changé certaines de leurs habitudes de consommation. Le secteur de l’agriculture paysanne est également touché par cette crise, principalement en raison du manque d’accès à ses marchés habituels. Cette enquête vise à faire une première évaluation de l’étendue de ces mesures et de leur impact sur le travail de nos membres, tant en termes d’organisation que de travail sur le terrain, et à connaitre les mesures d’éradication que les pays sont en train d’implémenter. Alors que le virus continue de se propager dans tout le pays, divers secteurs de l’économie tels que l’agriculture, les services et l’industrie 5 ont été touchés. Les agriculteurs, les détaillants et les transformateurs le long de la chaîne de valeur agricole ont également été touchés négativement. La distanciation sociale, le verrouillage partiel et la restriction des mouvements ont entraîné la fermeture de certains centres de marché à travers le pays. Certains des impacts de la pandémie ne seront peut-être pas pleinement réalisés à l’heure actuelle, mais les tendances montrent que le secteur agricole sera affecté dans un proche avenir si on ne fait rien. La surveillance sur le terrain et les interactions avec les agriculteurs et Care Society and Environnement (CASE) indiquent que s’il n’y a pas d’investissements stratégiques dans le secteur agricole et d’un soutien ciblé, il y aura un déficit de production alimentaire, ce qui menacera la sécurité alimentaire du pays. En outre, l’accès à la main-d’œuvre pour la production, la transformation et le transport de produits alimentaires est essentiel à la capacité de l’industrie alimentaire, des boissons et de l’agriculture à maintenir un approvisionnement alimentaire adéquat pour le Cameroun. L’objectif de cette enquête est de porter à la connaissance des Institutions et autres les conséquences de la crise et des mesures adoptées sur l’agriculture, afin que des actions plus adaptées puissent être prises rapidement dans ce secteur et d’autres, afin de minimiser l’impact et d’éviter le pire pour l’agriculture. «En raison de ces changements, tant en termes de lutte contre la maladie que de retombées économiques plus larges, la disponibilité des aliments sera affectée à court et à long terme; l’accès compromis, en particulier pour ceux qui travaillent dans des secteurs susceptibles de subir des pertes d’emplois en raison de la récession, ainsi que pour les pauvres qui risquent d’être aggravés; la nutrition sera probablement affectée à mesure que les gens changeront de régime alimentaire vers des aliments plus stables à la conservation et préemballés (qui peuvent 6 être moins nutritifs) et que les fruits et légumes frais deviendront moins disponibles en raison des achats de panique et des perturbations des systèmes alimentaires; la stabilité risque d’être compromise car les marchés eux-mêmes sont instables, ce qui entraîne une grande incertitude » QUESTIONS POSEES : a. Le Cameroun dispose-t-il de réserves alimentaires suffisantes pour couvrir les besoins de populations actuellement ? b. Quel sont les niveaux de stocks et de réserve des denrées alimentaires et particulièrement de certains produits (riz, sucre et certains produits) de grandes consommations dont le pays dépend grandement de l’extérieur ? c. Comment les mesures prises peuvent-elles affecter l’approvisionnement des marchés notamment dans les zones de consommations de ces produits et des zones principalement affectées par (grandes villes, la région du Centre, Littoral et bien d’autres) ? d. Comment le COVID-19 a-t-il affecté la capacité des personnes à satisfaire leurs besoins alimentaires et autres besoins essentiels ? e. Quels sont les groupes de population les plus vulnérables et les plus touchés ? f. Faut-il procéder à des ajustements immédiats du ciblage en fonction des informations disponibles ? g. La crise a-t-elle affecté les besoins des personnes déjà ciblées ou d’autres groupes vulnérables non précédemment ciblés ? 7 II. APPROCHES DE L’EVALUATION Afin de produire des informations, nous avons : a) Collecté des informations au niveau macro-économique sur les marchés et l’approvisionnement du pays auprès des institutions nationales, ministère du commerce, ministère de l’agriculture et des unions des producteurs ; b) Réalisé une enquête de marché auprès des commerçants dans les régions du Centre, Littoral ; c) Intégré des questions spécifiques sur le COVID-19 et ses impacts dans l’exercice d’évaluation des indicateurs de sécurité alimentaire qui s’est déroulé du 05 au 06 mars auprès de 2000 ménages. III. Analyse de l’impact COVID-19 et des mesures de restrictions sur l’économie nationale Les résultats de production de la campagne 2019-2020 montrent que le Cameroun dispose de stocks importants en matière de céréales traditionnelles (mil, maïs, sorgho) en légumineuses (niébé) et en tubercules (ignames, patates et manioc). Ce sont des produits de grande consommation dont le Cameroun est fortement tributaire des importations. Si actuellement l’abondance de certains produits dans nos marchés dans le pays peuvent permettre de couvrir quelques mois pour le riz, quatre mois pour les huiles alimentaires et 10 mois pour le sucre, il n’en demeure pas moins qu’au regard des habitudes alimentaires, les ménages seraient plus affectés cas de fermetures prolongées rendant difficiles l’écoulement de leurs produits et l’approvisionnement. IV. IMPACT SUR L’AGRICULTURE La totalité des répondants signale des pertes financières au sein de leurs organisations pour cause de fermeture de restaurants, cafétérias, hôtels, établissements touristiques, écoles, etc., ou l’interdiction des évènements, type mariage ou autre, auxquels ils livrent une partie de leur production en viande, fruits et légumes. Ces déficits sont aussi dus à la fermeture des frontières.

Situation des marchés Au Cameroun, à cause du COVID-19, une nouvelle loi a été fixée stipulant que les marchés doivent rester fermés, quel que soit le type d’activité exercée. Situation de l’activité agricole elle-même Le manque de main d’œuvre pour le travail dans les champs se fait déjà sentir. La crise montre à quel point ces exploitations agricoles à grande échelle sont fragiles. Main d’œuvre Un manque de main d’œuvre risque de se faire ressentir pour les petites fermes également. Pour les travailleurs agricoles, migrants ou non et leurs droits, 9 quelques réponses ont signalé que des mesures sont nécessaires pour garantir la vie et la santé de ces travailleurs. Baisse de prix et spéculation La perte de circuits d’écoulement et de vente reste importante. Comme conséquence, les producteurs signalent une baisse de prix, principalement pour les maraîchers et la volaille. $ Pour les commerçants, les mesures ont un impact négatif sur le bon fonctionnement de leurs activités car cela ralenti énormément leur mobilité ainsi que le ralentissement des fluxinternesetexternes.Cette situationentrainedu coup la réduction delademande. Selon les commerçants qui avaient l’habitude de s’approvisionner sur les marchés des pays voisins n’arrivent plus à s’y rendre, car les frontières étant fermées. Toutes ses interdictions ont un impact négatif sur le bon fonctionnement des marchés d’écoulement et d’approvisionnements. Augmentation du chômage et baisse du revenu monétaire des ménages. Avec la fermeture de plusieurs micros entreprises du secteur informel, cela entrainera une baisse du revenu des ménages dépendant du secteur informel et une augmentation significative du chômage dans le pays. En effet, cette situation touchera de manière significative les ménages ruraux les plus pauvres, et les ménages urbains qui ont tendance à consacrer la plus grande partie de leurs revenus à la nourriture, et qui n’ont généralement pas d’épargne ni d’accès au crédit. Les conséquences d’une flambée des prix des denrées alimentaires dans le pays même si elles sont de courte durée, peuvent être dévastatrices et avoir des répercussions à long terme. Les ménages urbains sont généralementplusdurement touchés que ceuxdeszones ruralesenraison d’une plus forte dépendance à l’égard des marchés pour acheter de la nourriture ; et un lien plus direct entre les commerçants des zones urbaines et les importateurs entraînant une augmentation des prix plus élevée. Augmentation des dépenses des sociales de base (sante, hygiène et assainissement). 10 Le COVID-19 a entrainé une augmentation de la part des dépenses des ménages affectées à la santé mais également aux services d’hygiène et d’assainissement. Cette dépense additionnelle se fera au détriment des dépenses de l’alimentation et la sécurité alimentaire.

  1. QUELQUES MESURES PROPOSEES PAR L’UAOD CAMEROUN Les mesures à court terme que le gouvernement devrait prendre en termes de politique agricole sont les suivantes : ▪ Soutenir et attirer les nombreuses personnes qui se retrouvent maintenant au chômage vers la production alimentaire agro-écologique. ▪ Fournir un soutien financier substantiel pour faciliter l’entrée dans l’agriculture des nouveaux agriculteurs et des jeunes agriculteurs est plus que jamais nécessaires. ▪ La production alimentaire doit devenir rapidement un secteur attractif de l’économie du point de vue de la génération de revenus décents pour assurer le renouvellement générationnel. Une baisse de la production nationale et capacité d’assistance étatique reduite Augmentation des dépenses des sociaux des bases (sante, hygiène et assainissement). Augmentation du chômage et baisse du revenu monétaire des ménages Accentuation de la vulnérabilité et de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays Une baisse de l’offre globale des denrées alimentaires et pression inflationniste. Coronavirus et mesures de restriction Chemin d’impact de la maladie du coronavirus et des restrictions sur les indicateurs marcro économiques 11 ▪ Création d’un fonds spécial d’aide à l’agriculture et veiller. ▪ Aide au revenu de base pour les petits agriculteurs. ▪ Accès aux marchés et création de nouvelles opportunités pour les paysans. ▪ Soutenir la transition vers l’agro-écologie paysanne. ▪ Accélérer la mise en œuvre de la mécanisation agricole. ▪ Il faudra que le Cameroun évalue les pertes dans le domaine agricole et mette en place des solutions adaptées afin de garantir un revenu à nos agriculteurs à partir de 2021. A plus long-terme, la politique agricole doit soutenir un système agricole autonome et relocalisé, en tirant des leçons de la crise actuelle. ▪ Se tourner vers les chaînes courtes et la nourriture locale. Soutenir l’agriculture paysanne. ▪ Régulation publique des marchés pour les secteurs productifs concernés. ▪ Mettre surtout l’accent sur la transformation. VI. Climat de méfiance entre les personnes et faiblesse des relations interpersonnelles. 84% des commerçants interrogés ont affirmé que les mesures prises par les autorités dans le sens de réduire la prolifération de la maladie ont également eu des effets perceptibles au niveau sociales notamment au niveau des baptêmes et mariages; fréquentation des voisins et l’arrêt des regroupements au niveau des lieux de culte. En outre la présence de cette maladie a créé un climat de méfiance entre les individus rendant les conditions de vie difficiles tant les changements des habitudes étaient perceptibles. 12 ▪ L’agriculture et le travail paysans ont une pertinence systémique et la souveraineté alimentaire du pays doit être défendue, la capacité de production nationale doit augmenter et les réseaux et équipements des marchés locaux doivent s’élargir. VII. LES PRINCIPALES CONCLUSIONS · Les régions les plus fortement touchées par la maladie ne sont pour l’instant pas des zones régulièrement touchés par l’insécurité alimentaire ainsi que par la situation sécuritaire précaire marquée par d’importants déplacements des populations. . Les scenarios catastrophes seraient une propagation de la maladie dans ces zones fragiles et avec de nombreux camps de déplacement des populations. · Sur la base des informations ressortant de l’évaluation des marchés (perturbations des approvisionnements ; baisse de la fréquentation des marchés) et de la situation au niveau des ménages (baisse du revenu des ménages en lien avec la baisse des transferts reçus ; une augmentation des dépenses des ménages) de nombreux ménages vulnérables ne pourront pas répondre à leurs besoins alimentaires et autres besoins essentiels. Les ménages urbains sont généralement plus durement touchés que ceux des zones rurales en raison d’une plus forte dépendance à l’égard des marchés pour acheter de la nourriture ; et un lien plus direct entre les commerçants des zones urbaines et les importateurs entraînant une augmentationdes prixplusélevée. · La plupart des ruraux qui ont migrés dans les zones urbaines sont impliqués dans le secteur informel. Ils envoient de l’argent à leurs familles vivant dans les zones rurales. La perturbation de la chaîne d’approvisionnement affectera dans une certaine mesure tous ces groupes dans leurs moyens de subsistance. En outre, des mesures d’atténuation de plus en plus strictes visant à réduire les mouvements et les interactions auront une incidence négative directe et substantielle sur les moyens de subsistance basés dans le secteur informel. · Plus de 85% de la population rurale dépendent de l’agriculture de 13 subsistance au Cameroun. Les récoltes hors saison 2020 devraient atteindre les marchés et fournir des revenus substantiels aux agriculteurs. Cependant, la fermeture, la restriction des mouvements internes et transfrontaliers limitent l’accès aux marchés. Si les restrictions susmentionnées continuent, les agriculteurs seront confrontés à de grosses pertes. · Au niveau des ménages et de la communauté, certaines mesures peuvent parfois être difficiles à mettre en œuvre. Dans les zones touchées par les conflits, les centres de santé ne fonctionnent pas. Lorsqu’ils fonctionnent, les centres de santé n’ont pas toujours l’équipement approprié. Le lavage fréquent des mains avec du savon et de l’eau propre est l’un des meilleurs moyens de se protéger du coronavirus. · Il est nécessaire de poursuivre la surveillance des marchés car les conséquences d’une flambée des prix des denrées alimentaires dans le pays même si elles sont de courte durée, peuvent être dévastatrices et avoir des répercussions à long terme. La hausse des prix des denrées alimentaires a donc souvent entraîné une augmentation du niveau de pauvreté plutôt que de pousser davantage de personnes dans la pauvreté. VIII. RECOMMANDATIONS 1. Intensification des systèmes de surveillance et des évaluations. Les informations sur les populations les plus touchées et les personnes à risque seront essentielles pour la prise de décision concernant le ciblage et la priorisation tout au long de l’urgence COVID-19. Deux actions clés sont recommandées : (i) intensifier des évaluations à distance et des capacités de surveillance : sans accès à la population touchée, les évaluations en face-à-face ne seront plus réalisables, car elles peuvent exposer les enquêteurs et répondants aux risques inutiles pour la santé. Néanmoins, il sera essentiel d’évaluer et de surveiller les impacts potentiels de COVID-19 – à la fois en termes d’impacts socio-économiques directs et 14 secondaires. (ii) éclairer le ciblage et la hiérarchisation, en collectant également des données démographiques pertinentes, y compris la présence de personnes âgées ainsi que de personnes vivants avec des problèmes de santé sous-jacents. 1. Comme la plupart des crises, les femmes enceintes et allaitantes, les enfants malnutris, les personnes âgées de plus de 60 ans et les personnes atteintes des pathologies comme la tuberculose, le HIV, problèmes cardiaques doivent avoir une attention particulière dans le cadre de la mise en œuvre de l’assistance. 2. Étant donné que le virus se transmet le plus facilement dans les zones à fortedensitédepopulation, les villes sont susceptibles de faire face au plus grand nombre d’épidémies dans le monde. Le Cameroun connait une urbanisation rapide, introduisant une autre vulnérabilité majeure au mélange. Il sera de plus en plus important de surveiller la sécurité alimentaire et l’état nutritionnel des populations urbaines, en particulier à mesure que cette crise se déroule. 3. Les programmes de crise existants se concentrent sur les zones les plus exposées à l’insécurité alimentaire. La recommandation est de maintenir une assistance d’urgence vitale car ils sont déjà axés sur la satisfaction des besoins des groupes les plus vulnérables. Les méthodes et critères de ciblage au niveau individuel et des ménages des programmes existants restent les mêmes. 4. Si les écoles ferment en raison de mesures de confinement, il pourrait être envisagé de réorienter les ressources des programmes de repas scolaires aux rations à emporter / transferts en espèces aidant les mêmes familles pour atteindre deux objectifs enmême temps : faciliter le confinementdans les zones à haut risque et également soutenir les familles dont les sources de revenus peuvent avoir été affectées par les mesures prises.      CONCLUSIONS

Face à la pandémie de COVID-19, les mesures prises par le gouvernement ont montré ne pas avoir pris en compte l’agriculture et la vente de ses produits, car la fermeture des frontières, des hôtels et de l’agrotourisme ont fortement limité l’écoulement des produits. L’agriculture et le travail paysans ayant une pertinence systémique et la souveraineté alimentaire du pays devrait être défendue, la capacité de production nationale doit augmenter et les réseaux et équipements des marchés locaux doivent s’élargir.

 

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